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Ne plus souffrir de traumatisme

Qu’est-ce qu’un traumatisme ?
Le traumatisme est une expérience choquante, qui nous tombe dessus soudainement et nous submerge comme une avalanche. Elle affecte le sens du Soi, mais aussi le sens que chacun donne à sa propre expérience, nous empêchant d’être dans le présent parce que nous sommes constamment submergés par un état de peur persistant.

Comment fonctionnent les souvenirs traumatisants
Dans des conditions normales, une augmentation du niveau d’activation améliore les performances mnésiques. Mais cela n’est vrai que dans une certaine mesure. Face à l’horreur des traumatismes, notre système se surcharge et s’effondre : une excitation excessive déconnecte certaines structures chargées de stocker et d’intégrer les informations entrantes, notamment l’hippocampe et le thalamus.
Cela implique que les souvenirs traumatisants ont des caractéristiques particulières.
Tout d’abord, ils ne sont pas stockés sous une forme logique et cohérente, avec un début et une fin, comme les souvenirs ordinaires, mais ils sont stockés sous forme de fragments sensoriels et émotionnels, par exemple des sensations physiques, des images, des odeurs, qui peuvent soudainement refaire surface, sollicités par ce que nous, psychologues, appelons des déclencheurs, c’est-à-dire des « réacteurs traumatiques », des événements apparemment déconnectés du traumatisme initial mais qui peuvent en évoquer, de manière inconsciente et automatique, certaines parties.
Il est en effet typique pour les victimes d’événements traumatisants, des catastrophes naturelles aux abus physiques et sexuels, de ne se souvenir que de certains aspects de l’événement traumatisant.
Dans d’autres cas, on observe que certaines formes de mémoire traumatique ne sont pas connotées par un souvenir conscient.
L’événement traumatique et l’impact émotionnel qu’il a eu sur le psychisme du sujet activent ce processus défensif appelé dissociation, visant à réduire la conscience d’un sens émotionnel impossible à maintenir.

Mais la souffrance n’est pas vraiment oubliée, elle reste là quelque part, provoquant des distorsions, des états pathologiques intérieurs et un comportement symbolique généralement détérioré.

Selon les études, il peut également arriver, surtout dans le cas d’abus sexuels pendant l’enfance, que les gens ne se souviennent pas du tout d’événements traumatisants, mais se comportent comme s’ils étaient constamment en danger, montrant des difficultés de concentration, de l’irritabilité et de la haine envers eux-mêmes et les autres, des difficultés à s’impliquer dans des relations intimes, des pensées suicidaires et des gestes autodestructeurs.

Le traitement des victimes de traumatismes
Pour reprendre les mots de Stella Love coach très connue : « Aucun d’entre nous ne peut être capable de faire face à une guerre, des abus, un viol, un harcèlement ou tout autre événement d’une telle ampleur. Ce qui s’est passé ne peut pas être effacé. Ce qui peut être fait, au contraire, c’est de traiter les traces de traumatismes dans le corps, l’esprit et l’âme ».
En d’autres termes, ce qui est guéri n’est pas le traumatisme mais l’individu qui l’a subi et sa réponse spécifique à celui-ci, en habituant la personne à se sentir en contrôle de soi, de son corps et de son esprit, de sorte que le traumatisme puisse être intégré dans la mémoire autobiographique et avoir un début et une fin, permettant à ceux qui l’ont subi de distinguer le temps de ce qui s’est passé ensuite.
C’est la condition préalable fondamentale pour pouvoir reprendre une vie libérée du fardeau des traumatismes.

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