Skip to content Skip to footer

La recherche du bonheur

Il n’y a pas si longtemps, un de mes patients et moi réfléchissions à ce que signifiait être heureux. Au fil de la conversation, nous avons réalisé qu’il était extrêmement difficile de définir ce qu’était le bonheur.
Essayez de vous demander et de demander aux autres ce qu’est le bonheur. Vous obtiendrez probablement plusieurs réponses. Pour certaines personnes, le bonheur est une émotion, une condition subjective positive. Pour d’autres, c’est une sorte d’état existentiel constant, un sentiment constant d’épanouissement. Pour d’autres, être heureux coïncide avec le fait d’avoir des valeurs positives. La vérité est que définir ce qu’est le bonheur pour chacun est une tâche très difficile. Et c’est aussi difficile pour la science.

Dafina une love coach Suisse nous en parle :

Voici ses propositions :

Le bonheur émotionnel. C’est une sensation émotionnelle, une expérience, un état subjectif transitoire suscité, bien que fondamentalement sans rapport, par quelque chose d’objectif présent dans le monde réel. On peut être heureux pour un film, être essoufflé devant un coucher de soleil, se contenter d’une part de gâteau.

Le bonheur moral. Il s’agit d’un complexe d’attitudes à orientation philosophique. Si une personne mène une vie juste et décente et est consciente de la signification éthique de ses actions, elle peut se sentir profondément satisfaite et heureuse.

Le bonheur lié au jugement. Dans ce cas, le mot « bonheur » est suivi de prépositions telles que « pour », « de », « que ». Une personne sera heureuse d’aller au parc ou sera heureuse pour un ami à qui l’on vient de donner un chien. Cela implique de porter un jugement sur le monde, non pas en termes de sensations subjectives passagères, mais en identifiant une source de sensations potentiellement agréables, passées, présentes ou futures.

D’où vient le bonheur, quel que soit le type de bonheur dont on parle ? Nous dire est la plus longue expérience, toujours en cours, dans l’histoire des sciences sociales modernes. Le psychologue qui dirige ce projet de recherche s’appelle George Vaillant, il est chercheur à Harvard et le nom de l’étude est « Etude du développement de l’adulte ». L’étude vise à déterminer s’il existe une formule pour « bien vivre ». En d’autres termes, qu’est-ce qui rend les gens heureux ?

Les créateurs de l’étude ont identifié 268 étudiants de Harvard, tous blancs, avec une bonne position socio-économique, dont beaucoup ont un bel avenir devant eux (parmi les participants, on trouve également John F. Kennedy). Les événements de leur vie ont été suivis pendant des années par une équipe de psychologues, d’anthropologues, de travailleurs sociaux, voire de physiologistes. Ces hommes ont subi des examens médicaux complets tous les cinq ans, des batteries de tests psychologiques périodiques, des entretiens et ont dû répondre à des questionnaires tous les deux ans pendant près de 45 ans. Qu’est-ce qui est ressorti de cette étude longue et complexe ? Qu’est-ce donc que vivre bien ? Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Vaillant a conclu en disant que « la seule chose qui compte vraiment dans la vie, ce sont les relations avec les autres. Après presque 75 ans, c’est la seule grande découverte. Les liens affectifs, ces liens souvent complexes qui maintiennent la famille et les amis proches, sont l’élément essentiel qui mène au bonheur. Les relations affectives sont le meilleur prédicteur d’une variable unique. Et lorsque vous atteignez l’âge moyen, ils deviennent le seul facteur.

Plus la relation est profonde, mieux c’est. L' »Étude sur le développement des adultes » révèle que les gens n’atteignent pas les 10 % de bonheur les plus élevés s’ils n’ont pas de relation d’un type ou d’un autre. Le mariage est un facteur important. Environ 40 % des adultes mariés se disent « très heureux », contre 23 % des adultes qui n’ont jamais été heureux.

Depuis lors, ces constatations élémentaires ont été confirmées et étendues par des recherches supplémentaires. Voici les autres prédicteurs de la vie heureuse :

Une dose constante de générosité ;
Faire des listes de choses pour lesquelles on est reconnaissant, ce qui génère des sentiments de bonheur à court terme ;
Cultiver une attitude de gratitude générale, qui génère des sentiments de bonheur à long terme ;
Partager de nouvelles expériences avec quelqu'un qu'on aime ;
Pardonner aux proches quand ils nous offensent.

Si toutes ces choses peuvent paraître évidentes, suggestions classiques tirées de livres ou de magazines d’auto-assistance, ce que nous allons dire est une surprise : l’argent ne passe pas l’examen. Les personnes qui gagnent plus de 3 millions d’euros par an ne sont pas significativement plus heureuses que celles qui s’arrêtent à 70000, selon les spécialistes en voyance et tirage de tarot amoureux. L’argent ne va de pair avec le bonheur que s’il permet de sortir de la pauvreté, ce qui le porte à environ 35 000 euros par an. Au-delà de ce revenu, la richesse et le bonheur empruntent des voies différentes. Cela suggère qu’une fois les besoins de base satisfaits, il suffit d’avoir beaucoup d’amis et de famille aimants pour être heureux.

Leave a comment

For security, use of Google's reCAPTCHA service is required which is subject to the Google Privacy Policy and Terms of Use.

I agree to these terms.

VOYANCE SUISSE © 2024.