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Conseils aux pères après la séparation

Dans la plupart des cas, même en cas de garde partagée, l’enfant est placé chez la mère. Comment un homme séparé ou divorcé doit-il se comporter pour éviter les conflits destructeurs et rester un « père à plein temps » même sans voir ses enfants régulièrement ?
Le site voyante.ch donne 5 conseils : il faut tout d’abord apprendre à gérer les conflits avec la mère, mais il faut aussi s’habituer à être seul avec ses enfants et pouvoir imposer ses propres règles.
1. Apprendre à gérer les conflits avec la mère
Rancune, ressentiment, déception, sentiment d’échec : la fin d’une histoire est par définition le fruit d’un conflit. Ce qui, très souvent, continue même après. Et entre les deux, il y a les enfants qui ne peuvent s’empêcher de se sentir responsables.
« Faire face au deuil dans le couple demande du temps et des efforts. Surtout pour les hommes qui, en raison du contexte de machisme dans lequel notre société est plongée, ont plus de mal à accepter que l’autre ne leur appartienne plus. Sans compter que, dans 70% des cas, l’homme subit la séparation décidée par la femme ».
Mais « la mort du couple ne signifie pas la mort de la famille qui, au contraire, continue d’exister, même si c’est d’une manière différente. Il doit toujours être gardé à l’esprit afin de maintenir une communication qui a pour seul objet l’enfant, sa santé, son éducation… ».
Et ce faisant, en limitant les contacts à ce qui est nécessaire pour l’enfant, la rivalité est réduite au minimum. Et aussi le risque de perdre à jamais la confiance de l’enfant, car « rien n’est plus douloureux pour un enfant que de se sentir pris en otage et manipulé pour un règlement de comptes entre ses parents. C’est une des raisons pour lesquelles certains enfants choisissent de ne plus voir aucun de leurs parents ». Qui est généralement celui à qui ils ne sont pas confiés : le père.
Par contre, lorsque les enfants sont adolescents, il arrive parfois « qu’ils tentent de profiter des conflits entre les parents pour atteindre leurs objectifs : c’est au père et à la mère de montrer qu’ils ont la maturité nécessaire pour contenir ces excès ».

2. Compenser la perte de la relation quotidienne

Le sentiment paternel existe, ce n’est pas un mythe. Et elle s’exprime à travers le sentiment de vivre une « castration », comme l’appelle le pédophile Patrick Ben Soussan, causée par la perte du partage. Et, lorsqu’il rencontre ses enfants, le père se sent perdu, il ne sait plus quoi faire et comment se comporter avec eux.
« Le manque de contact prolongé, la douleur de la perte et parfois le rejet de l’enfant ont pour effet de pousser le père à se désintéresser de la vie quotidienne ».
Mais peu importe la difficulté, il faut essayer de faire le contraire : « Les anniversaires, les examens, le sport, les voyages… tout fait partie de la vie d’un enfant, et il faut s’intéresser à tout. Peut-être en trouvant des alternatives à la proximité physique grâce à la technologie : Skype, les blogs, les réseaux sociaux et les sites spécialisés peuvent être un canal de communication précieux ».
Une aide importante peut également venir de la mère, qui peut communiquer au père toutes les informations importantes sur la vie de son fils.
Bien que beaucoup de femmes ne le font pas « en raison de la tendance à confondre la patrie et la résidence principale de l’enfant. Qui sont cependant distincts : le pouvoir appartient aux deux parents ».
3. Apprendre à être seul avec les enfants
Le traumatisme de la séparation s’ajoute souvent à celui de devoir revoir son mode de vie parce que vous n’avez plus de partenaire pour s’occuper de vos enfants. Et tous les pères ne sont pas capables d’accepter ce changement.
Certains vont même jusqu’à se « sacrifier », risquant la solitude car ils ne se ferment que dans leur travail et dans la relation sporadique avec leurs enfants. D’autres, en revanche, refusent de renoncer à la liberté retrouvée avec le nouvel état de célibat.
Tout dépend des pères que vous aviez avant : « On ne devient pas un bon ou un mauvais père simplement parce qu’on se sépare. Car, si l’on peut dire, la paternité doit être préparée à l’avance.
Il peut donc être utile de discuter avec d’autres pères séparés, ou peut-être d’aborder une association quelconque, afin d’éviter d’être à l’un ou l’autre extrême des comportements possibles. En ce qui concerne la gestion de la vie quotidienne, Stella Love coach explique que les hommes sont généralement moins capables de s’organiser dans ce sens.
Et donc il conseille « d’être fiable ». Pour tenir leurs promesses. Donner à l’enfant des explications compréhensibles lorsqu’il est en retard ». Et, de cette façon, les éventuelles situations de conflit avec la mère sont également réduites.
4. Imposez vos propres règles
Beaucoup d’hommes se retrouvent, après la séparation, à ne pas avoir leur propre position sur le modèle éducatif à donner à leurs enfants, peut-être simplement parce que jusque-là leur mère y a toujours pensé. Mais cette forme de soumission, selon Patrick Ben Soussan, s’avère délétère tant pour la relation entre les parents que pour celle avec le fils, qui tente de profiter des carences éducatives du père.
« Il faut imposer ses propres règles et, si on ne les a pas, les créer en s’appuyant sur ses propres valeurs et son histoire personnelle. C’est un enrichissement pour l’enfant, qui découvre ainsi son père et sa mère dans leurs différences en tant que personnes, alors qu’auparavant il ne les connaissait que comme parents.
Selon Stella Love coach de voyante.ch, en outre, « il est essentiel d’intégrer l’idée d’être parents avec celle d’être aussi éducateurs. Être parents ne signifie pas seulement jouer ensemble et partager de bons moments, mais aussi s’occuper des devoirs, des notes, des punitions. Et en aucun cas l’enfant ne doit être amené à identifier la rigueur chez un parent et le plaisir chez l’autre ».
5. Respecter la place de chacun
Après la fin de la vie conjugale, chacun revient libre de vivre comme il le souhaite. Mais si de nouvelles relations naissent, chacun doit pouvoir rester à sa place : « le père doit être reconnu comme le seul père, et la mère comme la seule mère.
Concrètement, le beau-père ou la belle-mère ont tout à fait le droit d’apprendre à l’enfant les règles élémentaires telles que le respect, l’éducation, etc. Mais tout ce qui concerne les choix en matière de santé, d’éducation scolaire et, en général, l’exercice du pouvoir doit être et rester entre les mains des parents ».

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